Le Fisker Ocean a encore une fois dépassé les attentes des entreprises en Europe. En mars de cette année, la version haut de gamme Ocean Extreme a obtenu une autonomie estimée à 440 milles sur le cycle WLTP de la part des régulateurs européens, dépassant de 50 milles les premières prévisions de Fisker. La version d’entrée de gamme Ocean Sport a relevé le même défi, émergeant avec une autonomie estimée à 288 milles, soit 13 de plus que celle proposée par les premiers calculs. Au Royaume-Uni, l’Ocean Sport affiche une autonomie plus longue que les versions d’entrée de gamme des Tesla Model Y (283), Ford Mustang Mach-E (240), Hyundai Ioniq 5 (238) et Skoda Enyaq (249). Il est également nettement moins cher que tous ces éléments.
La note s’applique au Sport sur les roues standard de 20 pouces. La version d’entrée est livrée avec une batterie plus petite de 80 kWh appelée pack Touring, par rapport à la batterie Hyper Range de 113 kWh dans les versions Ultra et Extreme. La batterie Touring utilise également une chimie différente, un mélange lithium-ion phosphate moins coûteux par opposition à la chimie des cellules nickel-manganèse-cobalt (NMC) de l’Hyper Range. La batterie alimente un seul moteur sur l’essieu avant développant 271 chevaux.
L’Agence américaine de protection de l’environnement a évalué l’Ocean Extreme à 360 milles d’autonomie estimée, mais n’a pas encore testé le Sport. La page Océan du site Fisker prédit que la portée estimée du Sport aux États-Unis sera de 231 milles ; cependant, le téléchargement d’une page de spécifications donne un nombre différent, 250 miles.
Le constructeur automobile n’a toujours pas précisé quand les acheteurs pourront prendre livraison de la version Sport, mais il a publié ses résultats du troisième trimestre ce mois-ci et un mélange de bonnes et de moins bonnes nouvelles. Des problèmes internes liés à la faiblesse des contrôles financiers et au départ du directeur comptable du constructeur automobile après seulement deux semaines de travail ont retardé la publication des résultats du trimestre clos le 30 septembre. Fisker a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de production, passant de 23 000 unités pour l’ensemble de 2023 à un maximum de 17 000 unités ; l’objectif initial était de 42 000 unités. Les chiffres de production sont cependant en hausse, le partenaire manufacturier Magna-Steyr ayant construit 4 725 unités au troisième trimestre. Fisker doit désormais renforcer ses opérations de livraison, qui ont du mal à suivre la production. Les livraisons aux États-Unis et en Europe ont totalisé 1 097 unités, contre 11 unités au deuxième trimestre. Le quatrième trimestre devrait faire un autre énorme bond en avant, Fisker livrant 1 200 Oceans rien qu’en octobre. Les détenteurs de réservations au Canada et aux Pays-Bas devraient commencer à recevoir leur commande ce trimestre, et au premier trimestre, les livraisons devraient commencer au Portugal, en Espagne et en Italie.